– 2019 : Diplôme d’Etat d’Ergothérapie, Institut de Formation en Ergothérapie des Mureaux (78)
– 2019 – 2021 : Remplacement à mi-temps au sein de la Maison d’accueil Spécialisé de Thumeries (59)
– 2019 à aujourd’hui : Interventions bi-hebdomadaires au sein de la Maison d’Accueil Spécialisé de La Chapelle d’Armentières
– 2021: Formation aux ateliers Stimul’ergo
– 2021 : Formation à l’Intégration Neuro-Sensorielle

Diplômée d’Etat en Ergothérapie de l’institut de Formation des Mureaux en 2019, je me suis installée en libéral en janvier 2020.

Mes interventions ciblent principalement les enfants et adolescents porteurs de troubles neuro-développementaux comme les « troubles dys », les Troubles du Spectre Autistique (TSA) ou les Troubles de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H), dans l’évaluation, la rééducation et la réadaptation des difficultés.

La pratique de l’ergothérapie en libéral me permet d’intervenir au cabinet mais également sur tous les lieux de vie de l’enfant/adolescent, aussi bien à l’école qu’au domicile.
J’accompagne également un public d’adultes polyhandicapés, présentant des handicaps rares et pathologies associées (épilepsie, autisme, trisomie 21, syndromes divers), au sein d’une Maison d’Accueil Spécialisé, à raison de deux jours hebdomadaires.

Tout au long de ma formation initiale et continue, j’ai eu l’opportunité de rencontrer différentes populations : bébés, enfants, adultes, personnes âgées, au sein de structures diverses : Service de Soins de suite et de Réadaptation (SSR), hôpital de jour en santé mentale, Institut Médico-éducatif (IME) accueillant des enfants porteurs de Troubles du Spectre autistique, cabinet libéral, Etablissement d’Hébergement pour Personne Agée Dépendante (EHPAD), Unité d’Hébergement Renforcé (UHR) et Maison d‘Accueil Spécialisée (MAS).

Soucieuse de développer mes connaissances et d’améliorer ma pratique dans le domaine pédiatrique, je mets un point d’honneur au développement de ma formation continue.

Ainsi, j’ai eu la chance de pouvoir participer à la formation « Stimul’ergo » en janvier 2021, portant sur le développement du tout petit (de 0 à 3 ans). Celle-ci me permet aujourd’hui de mieux cerner les besoins du bébé et de mettre en place des ateliers afin d’accompagner les jeunes parents et les personnes intervenant dans le domaine de la petite enfance.
Ces ateliers portent essentiellement sur la prévention de certaines pathologies qui touchent le tout jeune enfant et sur l’apport de conseils basés sur des données probantes de la littérature (aménagement de l’environnement du tout petit, choix du matériel de puériculture et des jeux).

Je me forme en Intégration Neurosensorielle (2021). Cette formation me permet d’améliorer mes connaissances sur la prise en soin de l’enfant présentant des particularités sensorielles et notamment de l’enfant porteur d’un Trouble du Spectre Autistique.

Consciente de la richesse qu’apporte le travail en collaboration au sein d‘une équipe pluridisciplinaire, je suis heureuse de pouvoir partager et échanger avec les différents thérapeutes du pôle paramédical Agora Santé, les thérapeutes qui sont situés aux alentours, avec l’équipe enseignante et les familles.

« Nos activités sont le reflet de ce que nous sommes et elles donnent du sens à notre vie. Si nous sommes incapables d’accomplir les choses que nous souhaitons ou devons réaliser, notre bien-être général et notre santé en seront affectés. Les occupations d’une personne se retrouvent ainsi étroitement liées à sa qualité de vie. »

L’ergothérapie a pour objectif de préserver, restaurer ou tout simplement permettre les activités humaines de manière sécurisée, autonome et efficace. Elle prévient, réduit ou supprime les situations de handicap en tenant compte des habitudes de vie de chacun et de son environnement.

L’ergothérapeute s’intéresse donc aux activités signifiantes que nous réalisons chaque jour ou plus occasionnellement, parfois sans y penser :

– dormir, manger, éliminer, se laver, s’habiller, se déplacer, communiquer…
– jouer, avoir une activité artistique, sportive, avoir une vie sociale …
– étudier, travailler, gérer son foyer (tâches ménagères, administratives…)…

L’ergothérapeute est là pour trouver avec vous des solutions pour relever les défis du quotidien et ainsi mener une vie satisfaisante.

Pour cela, il intervient sur les compétences de la personne par le biais d’une rééducation/remédiation mais également en intervenant sur son environnement matériel (adaptation/compensation) et humain (guidance).

L’ergothérapeute peut donc, au besoin, réaliser ses actes en cabinet comme sur le lieu scolaire, le lieu de vie ou encore le lieu de travail.

Quelles peuvent être les pathologies concernées ?

Enfants

– Difficultés d’écriture
– Difficultés de motricité fine et/ou globale
– Difficultés de coordination
– Trouble du maintien postural
– Troubles visuospatiaux
– Trouble développemental de la coordination 
– Trouble déficitaire de l’Attention avec/sans hyperactivité (TDA-H)
– Dyslexie, Dysorthographie, Dysphasie
– Trouble Envahissant du Développement (TED), Trouble du Spectre Autistique (TSA) 
– Retard de développement
– Paralysie cérébrale
– Trisomie 21 et autres syndromes
– Trouble de la modulation et de l’intégration sensorielle
– Déficience intellectuelle
– … 

Adultes

– Troubles visuels
– Troubles musculosquelettiques (TMS)
– Affections neurologiques
– Pathologies traumatiques 
– Pathologies rhumatologiques
– Troubles cognitifs
– Perte d’autonomie 
– Prévention du vieillissement
– Dépression
-…

Quelques exemples

– Achille, 6 mois, présente une plagiocéphalie. Ses parents souhaitent des conseils pour lui créer un espace de jeu et l’accompagner dans ses nouvelles acquisitions.

– Valentin, 3 ans, n’a aucune appétence pour les activités de dessin, de peinture ou de pâte à modeler… il ne supporte pas d’avoir les mains sales.

– Lucie, 4 ans, est hémiplégique. Maintenant qu’elle est entrée en moyenne section, s’habiller seule devient pour elle, un vrai défi.

– Sacha, 7 ans, ne parvient pas à respecter les lignes de son cahier. En géométrie, se repérer sur un quadrillage lui est très difficile.  

– Camille, 9 ans, a beaucoup de difficultés à rester concentrée en classe. Elle oublie toujours un cahier au moment de préparer son cartable.

– Martin, 10 ans, ne parvient pas toujours à se relire. Ses parents et son institutrice non plus.

– Jules, 12 ans, est dyslexique-dysorthographique. Les idées ne lui manquent pas mais il ne parvient pas à les mettre par écrit. Un ordinateur et des logiciels adaptés lui ont été proposés.

 – Adam, 15 ans, rêverait d’être cuisinier. Il est maladroit et ne sait pas si son projet professionnel pourra se concrétiser.

– Agathe, 26 ans, est une jeune maman. Elle se pose mille questions sur le développement de son bébé.

– Tristan a 35 ans. Il est en fauteuil roulant depuis son adolescence. Lui et sa compagne vont accueillir leur premier enfant et il souhaiterait aménager son domicile pour investir pleinement son rôle de papa.

– Judith, 42 ans, souffre de dépression. Elle aimerait pouvoir de nouveau cuisiner pour sa famille.

– Frédéric, 45 ans, souffre de lombalgies chroniques. Informaticien, il souhaiterait revoir l’installation de son poste de travail.

– Jean, 52 ans, a subi un AVC. Il a bien récupéré mais les gestes fins restent difficiles pour ce passionné de bricolage.

– Edith, 55 ans, a des pertes de mémoire. Elle cherche des astuces qui l’aideront à assurer l’intendance de son foyer.

– Pierre et Sylvie, 70 et 67 ans, prévoient de faire des travaux dans leur salle de bain et souhaitent des conseils pour anticiper leur perte d’autonomie.

– Jocelyne, 80 ans, a des pertes d’équilibre de plus en plus fréquentes. Ses enfants sont en demande de conseils afin de réduire son risque de chute à la maison.

La profession d’ergothérapeute (Occupational therapist) est réglementée par le Code de la Santé Publique (L4331-1 et R4331-1) et nécessite une formation de 3 ans fixée par les Ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur.

Les actes d’ergothérapie ne font pas l’objet d’un remboursement de l’assurance maladie. D’autres organismes peuvent néanmoins participer à leur financement. 

Les actes de soins ou de rééducation d’un patient doivent être prescrits par un médecin, qu’il soit traitant, coordinateur ou spécialiste.

Les actes concernant les conseils d’aides techniques, les conseils d’aménagement de domicile ou de lieux de vie ou lieux de travail, les expertises ne relèvent pas de la prescription médicale.

La prescription médicale n’est pas liée aux remboursements des actes.